Avon et son histoire

L’étymologie d’Avon provenant du mot celte « avo » signifiant eau, témoigne de son lointain passé. Avon en rive gauche de Seine est la paroisse d’où est née celle de Fontainebleau sous Louis XIV. Louis XIII fut baptisé dans la chapelle du XIe siècle, berceau de la vie spirituelle intense qui constitue de nos jours au couvent des carmes, cher à Louis Malle. Ayant fait ses études au « petit collège » dirigé par le père Jacques, il revint y tourner son film « Au revoir les enfants ». Le père Jacques, et le maire de l’époque Rémy Dumoncel, furent les grandes figures de la résistance locale.

Fortement imbriquée dans Fontainebleau qui s’est construite autour d’elle, Avon vit son urbanisation différée jusqu’en 1960, époque où elle conservait encore son caractère rural et maraîcher avec ses « villages » du Vieil Avon, du Montceau, de Changis, des Basses loges, de Valvins…

La commune abrite de hauts lieux chargés d’histoire tels que : le Prieuré des Basses Loges (où séjournèrent Gurdjieff et K. Mansfield), le Couvent des Carmes, le domaine de Bel Ebat, creuset de la musique française, et surtout l’Église Saint-Pierre du XIème siècle et qui fut paroisse royale jusqu’en 1661. N’oublions pas le viaduc du chemin de fer, construit en 1847 et inauguré par Napoléon III en 1852. Depuis, l’agglomération s’est agrandie et modernisée tout en préservant son environnement verdoyant et son patrimoine architectural. La ville compte 15 000 habitants.