Fabrice Milochau est un photographe professionnel reconnu du territoire. Engagé à travers son parcours, son métier, ses passions en faveur de la protection de l’environnement. Il passe son enfance près de Fontainebleau et s’imprègne des forêts alentour. Il exerce plusieurs métiers jusqu’à l’âge de 30 ans dans le monde de l’entreprise, mais décide de passer le cap pour se consacrer davantage à la nature en devenant d’abord technicien généraliste de l’environnement puis journaliste au sein des magazines Science & Nature et Animaux Sauvages.

Passionné par la photographie, Fabrice Milochau acquiert la conviction que l’esthétique et la beauté des paysages œuvrent mieux que de longs discours pour la défense et le respect de la nature et s’y consacre à partir de 1998. La forêt de Fontainebleau, berceau de son enfance, sera son premier grand sujet publié dans Geo et l’objet de son premier livre.

Aujourd’hui, il est reconnu comme un spécialiste de la photographie de paysage, avec de nombreux témoignages visuels de ses voyages en France, en Afrique, en Amérique du Sud. Publié par de nombreux magazine, il est aussi l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages sur le patrimoine naturel et la technique photographique.

« J’œuvre à ma manière pour la préservation de l’environnement, par le truchement du regard et de l’émerveillement ». Ainsi, le livre Planète France donnera lieu par exemple à une exposition sur les Champs Élysées durant la Cop21, en présentant la paysageo-diversité et la mise en valeur des paysages « sauvages » Français.

Depuis 2010, Fabrice Milochau explore aussi une autre voie, celle de l’art contemporain en donnant une nouvelle vie à son travail photographique tout en préparant la sortie d’un nouveau livre consacré à la Forêt de Fontainebleau.

Photographe et arpenteur de paysages

« Un paysage nous apprend bien davantage sur notre imaginaire que sur la configuration d’un lieu ; à travers lui s’entame un grand voyage intérieur. Souvent, il m’a été dit que mes photographies étaient dépaysantes, qu’elles évoquaient d’autres latitudes, d’autres mondes. Instinctivement, c’est vrai, j’ai toujours recherché l’ailleurs, la plupart du temps, je le vois et je le ressens partout. »

« Mes photographies ne sont pas le fruit de mon anticipation, elles me sont proposées par la nature, offertes par le hasard. Le moment vécu prend le pas sur la garantie du résultat… Cet exercice mène à un dépaysement systématique, la région et ses stéréotypes sont oubliés, les paysages que je découvre n’ont plus aucune nationalité. Pour voir l’ailleurs, il faut être nulle part. »

« Ainsi, il ne s’agit pas simplement de proposer de belles images, mais de projeter le spectateur dans ses propres émotions, de montrer ces instants et ces détails particuliers qui engendrent le mystère, qui font appel à notre inconscient et inscrivent nos rêves dans une réalité contemporaine.
La forêt de Fontainebleau a profondément marqué mon tempérament et mon approche de la photographie ; J’ai passé ma première année de « photographie professionnelle » à marcher quotidiennement dans cette forêt. Elle s’est ainsi peu à peu insinuée en moi comme un baume de jouvence artistique et spirituel : cet effet est toujours actif. D’un point de vue technique la forêt est l’un des sujets photographiques les plus riches ; cette exigence technique rend d’autant plus intéressant les ateliers que j’ai le plaisir d’animer à Fontainebleau avec des amateurs de tous niveaux. »

Mon lien à la Nature

« Mon lien à la Nature, et à la forêt en particulier, est profond. La photographie de paysage est devenue ma spécialité par nécessité ; celle de me trouver baigné de nature, d’en découvrir les innombrables mystères et merveilles aux quatre coins du pays, puis du monde. Mais sans cesse la forêt de Fontainebleau me rappelle à elle, où que je sois un lien invisible opère. Tout comme l’enfance conditionne à jamais votre personnalité et vos valeurs.

Fontainebleau est un creuset de nature et d’histoire, de culture et d’art, c’est peut-être la synthèse parfaite de ce qui fait un monde, notre monde : toutes les dimensions de l’humain, à travers sa relation à la nature, ses réalisations architecturales, ou sa soif de renouveau artistique. C’est cette dimension du Tout que je ressens ici, et c’est à nouveau cette dimension que je retrouve dans la forêt.

A mon niveau, je tache de m’inscrire dans la tradition des peintres de Barbizon par le truchement de la photographie. Tous les arts se rejoignent, dès lors qu’ils sont animés par les mêmes motivations et la même quête : celle d’une soif de présence, qui cherche une vérité émotionnelle au-delà du l’illusion du réel… C’est cet esprit, cet élan que je tente de partager simplement et avec le plus grand nombre à travers mes ateliers photographiques en forêt. Inciter la personne à faire confiance à son ressenti, ses émotions pour les utiliser dans la photographie. »

Découvrez les stages photographiques de Fabrice Milochau ici.